Avec le déficit de sommeil, je suis tombé comme une souche. Le lit est très confortable. J'avais déballé le sac de couchage pour avoir suffisamment. Je dois avoir chaud pour bien dormir. C'est finalement Pierre qui va me sortir de cette nuit récupératrice. Ma toute nouvelle superbe montre connectée me le confirmera. Le programme du jour a été complétement modifié par rapport au planning prévu. La rando commencera seulement demain. Sue cela ne tienne aujourd'hui il y a sport. Après avoir avalé la dernière tartine de la montagne de tartine que j'avais emporte nous sommes allés courir, Pierre. Théo et moi, un petit jogging dune dizaine de kms dans les environs. La région est superbe: vallonnée, boisée, quelques grandes prairies fauchées mais très peu de bétail en pâture. On se croirait presque dans nos Ardennes bien belges. Une douche pendant que Pierre prépare une fricassée de Dieu le père. Un vrai régal même le reste du barbeuk de hier soir y est passé. Ensuite un aller-retour à Pisek pour acheter du pain pour les prochains jours sur le chemin et prendre un bon café. Retour au bercail mais cette fois on attaque un couscous très bien épicé. Demain l'anus nous le rappellera. S'en est suivi une petite pause sous forme de ...sieste. La journée n'est pas finie, on enfourche les vélos pour une balade de 30kms, sûr!. Helena nous accompagne et elle sait y faire. Superbe parcours dans les bois. On passe visiter les jardins du Château.....et passage par Pisek pour ensuite gravir la montagne de Pisek. J'ai cru gravi. Pour moi c'était le Tourmalet et le Ventoux réunis, J'ai surtout cru mourir dans la derniere côte. J'ai même dû mettre pied à terre. Je n'en pouvais plus. Saligaud, Pierre! Mais la vue au dessus de la tour métallique vaut le détour mais cela se merite. Il faut savoir que je n'ai plus mis une fesse sur une selle de vélo depuis quasi 10 ans. Mais comme on dit, le vélo ne s'oublie pas ....mais les muscles bien. La descente se passe sans encombres. Après Pisek il faut retourner à la maison. Là, j'étais cuit, plus de jus dans les guiboles. Sur l'ancienne piste de char, j'ai mis pied à terre pour soulager les jambes. Théo et Helena avaient disparu devant. Pierre avait pitié de ma souffrance et ma faiblesse. Il avait surtout peur que je me perde en chemin. Arriver à la maison fut un soulagement pour tous, Pierre y compris. Ce soir on dormira bien.
Geschreven door ChristianLeBelgeDeCharneux