Dernière étape sur la variante de la vallée du Cele. Les pèlerins arrivant de Rocamadour passent par Vers et les autres qui empruntent la voie par Cajarc peuvent rejoindre le GR65 à Cahors ou plus loin encore en direction de Moissac. C'est aussi la dernière étape le long du Lot que je quitterai après Cahors. Le Lot se jettera plus loin dans la Garonne. En quittant le gîte ce matin je perds rapidement de vue le petit groupe de camarades de la nuit dernière. Ils terminaient pour la plupart leur grosse semaine de marche à Cahors où ils avaient l'intention de faire la fête. Moi j'ai emprunté un ancien pont de chemin de fer désaffecté et ils ont continué le long de la berge. J'ai très vite pris de l'avance. Salut les camarades d'une soirée. J'ai escamoté la variante qui s'en allait dans les coteaux. Je suis resté bien gentiment le long de l'eau. Tranquille. Il était midi quand je suis arrivé à Cahors. J'étais à la recherche d'une épicerie et d'une boulangerie. Finalement j'ai craqué pour un hamburger salade maison. Une tuerie ! Rien à voir avec ce que l'on vous sert dans les fast-foods. Un passage à l'office du Tourisme pour découvrir en un clin d'oeil les principaux points d'intérêt. J'ai pu y laisser mon sac à dos, quel confort de pouvoir se balader une grosse heure en ville sans son meilleur ami. On échappe évidemment pas à la Cathédrale Saint Etienne avec le passage "obligé" sous la Sainte Coiffe qui, avec le linceul de Turin étaient les derniers habits du Christ après sa mort. Je découvre aussi une horloge à billes et quelques belles ruelles médiévales bien conservées dans le vieux quartier. La sortie de ville via le pont Valantre vaut vraiment le détour avec ses trois tours qui enjambent le Lot. Encore une belle grimpette pour admirer la ville depuis les hauteurs et je m'en vais rejoindre la fin d'étape au domaine Les Mathieux chez France et son mari. Ce grand domaine avec piscine qui peut accueillir beaucoup de monde est maintenant situé hors chemin GR mais toujours sur les cartes et balisé.
On sent bien qu'on arrive fin de saison, j'ai trouvé l'enthousiasme de l'accueil à peine forcé. Je suis cependantbien installé à deux dans une chambre de trois. François du Var sera mon camarade de chambre pour une nuit. Le dîner fût excellent. France a eu droit au ban de la cuisinière. Tout le monde l'a acclamé avec conviction.

Geschreven door ChristianLeBelgeDeCharneux