Une assez bonne nuit dans le seul lit non superposé que Vincent m'avait spécialement réservé. Entre Belges on peut se rendre service. Pas de ronfleur non plus. Levée a 06.30 avec une musique grecque venant du rez-de-chaussée. La nostalgie de Vincent quand il était patron du centre de vacances de l'OCASC en Crête. Un Pdj sympa a la grande table, presque tout le monde était présent a l'appel du matin. Pas question de faire la grâce mat' avec Vincent qui veille aux grains...et à la discipline militaire. Vieille déformation. Du balcon on distingue déjà les cimes de Pyrénées, pourtant encore à plus de 220 kms nous séparent de SJPDP. Il est vrai que l'on s'en approche en oblique. A vol d'oiseau on y est plus fort loin des montagnes.
Un départ difficile, je serais bien resté encore un peu avec notre hôte hospitalier mais une nouvelle étape m'attendait. Ultreia, toujours plus loin. Le ciel est voilé, il ne devrait pas faire aussi chaud que hier et pourtant. On est en plein dans le pays de l'Armagnac et du vin gascon. Le paysage est couvert de vigne, raisin blanc et rouge. Une partie est déjà vendangée mais il reste encore quelques grappes à grignoter. Un petit tour à l'OT de Eauze pour découvrir les curiosités locales. J'y ai croisé le fameux magicien. Le magicien d'Eauze ;0) Son église et un grand café allongé à une terrasse. Il me fallait attendre 15.00 pour accéder au gite. Rien ne pressait donc. J'ai pris le temps de terminer les bouts de fromage qui traînaient dans le sac et cela avec une miche de pain. J'arrive alors à Manciet, c'est le bled. Tout est presque fermé. On a vraiment pas envie d'y rester. Une nuit suffira. Marie Laurence me reçoit gentiment, je prends possession d'une chambre à deux lits mais je resterai seul. Nous étions 7 à table, 3 Italiens, un Allemand, le même Danois que hier à Montréal et notre hôtesse qui nous a préparé un excellent repas. C'était cordial mais rien de comparable avec l'ambiance de hier. Mon voisin de table, un gros Italien n'a jamais appris les bonnes manières mais ce n'est pas sa faute et il est trop tard pour qu'il puisse changer.
On annonce encore de forte température pour demain. Le Danois a décidé de partir très tôt...dans le noir. Il ne supporte pas la chaleur. Je ne tarderai pas non plus. Je tâcherai de partir vers 07.45 pour une petite étape.
Geschreven door ChristianLeBelgeDeCharneux